Vous souffrez du dos, n'arrivez pas à vous débarrasser d'une hernie, ou avez des sciatiques régulières ? Nous espérons que cette page sera le point de départ de votre guérison.
Les produits de la méthode McKenzie
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Dans les années 1950, le kinésithérapeute néo-zélandais Robin McKenzie développa une méthode d’évaluation et de traitement des maux de dos qui porte aujourd'hui son nom : la méthode McKenzie.
Destinée notamment à soigner les problèmes liés aux lombaires, cette méthode a pour idée fondamentale que la majorité des personnes qui ont mal au dos (quel que soit leur âge) peuvent soulager elles-mêmes leurs douleurs aiguës ou chroniques, en réglant le problème à la source. Pour cela, il faut travailler sur les deux points suivants :
- La correction de la posture assise à l'aide de coussins lombaires, pour rétablir la courbe lombaire naturelle
- La réalisation d'exercices simples et doux, suivant un programme clair, afin de retrouver souplesse et mobilité
Nous allons détailler ces deux aspects.
Corriger sa posture : les coussins lombaires
Les coussins lombaires sont une composante essentielle de la méthode McKenzie. Ils permettent de compenser l'absence de soutien lombaire sur le dossier d’un siège, d'une chaise, ou encore d’un fauteuil, absence qui fait que l'on a tendance à s'affaisser en étant assis. La lordose (courbure) naturelle des lombaires est alors effacée, ce qui engendre des tensions ligamentaires à l'origine de douleurs, qui évoluent de façons diverses, parfois jusqu'à la fameuse "sciatique" lorsqu'un noyau vient pincer le nerf.
La posture assise se corrige facilement à l'aide d'un coussin lombaire, qui permet de la maintenir efficacement et sans efforts. La colonne vertébrale retrouve alors sa courbure naturelle : celle de la position debout. Les épaules s'ouvrent, la respiration peut retrouver sa pleine amplitude, et la nuque est détendue.
Coussins McKenzie : correction de la posture assise
Il existe différentes formes, densités et tailles de coussins lombaires McKenzie. Nous allons en détailler quelques-uns, et voir comment les utiliser dans des situations de la vie courante.
Le coussin lombaire standard McKenzie :
Ce coussin lombaire a une circonférence de 13 cm. Il est très souple, et est recommandé pour le soutien des lombaires sur un fauteuil ou canapé mou, dans lequel vous avez l’impression de vous enfoncer. Une telle position provoque toujours un arrondissement du bas de la colonne vertébrale, que ce coussin lombaire permet de contrer efficacement.
Cliquez ici pour consulter la fiche produit du coussin lombaire standard McKenzie.
Le coussin lombaire Slim Line McKenzie :
Certains dossiers de fauteuils de bureau possèdent un dossier présentant une forme incurvée, qui apporte un début de soutien lombaire. Malheureusement, ce soutien est souvent insuffisant (voire placé trop bas !), et il alors est nécessaire d'augmenter encore la lordose en ajoutant un coussin lombaire de faible épaisseur. Le coussin lombaire "Slim Line" est fin, et apporte donc un maintien supplémentaire sans pour autant exagérer la lordose naturelle, ce qui pourrait être le cas avec un coussin plus épais sur ce type de siège.
Cliquez ici pour consulter la fiche produit du coussin lombaire Slim Line McKenzie.
Le coussin lombaire large McKenzie (ou "Super coussin lombaire") :
Ce coussin est tout indiqué si vous possédez un siège dont le dossier ne présente aucune inclinaison pour le soutien du bas du dos. Sa forme anatomique arrondie apportera alors le maintien nécessaire.
Cliquez ici pour consulter la fiche produit du coussin lombaire large McKenzie
Le coussin lombaire de nuit McKenzie :
Des douleurs aux lombaires peuvent également se manifester suite à l'adoption, consciente ou non, de mauvaises positions durant le sommeil. Le coussin lombaire de nuit McKenzie s'attache autour de la taille, et permet d'éviter une mauvaise courbure du bas du dos lorsque l'on dort sur le dos ou sur le côté.
Cliquez ici pour consulter la fiche produit du coussin lombaire de nuit McKenzie 90 cm (existe aussi en 105 cm)
Retrouver toute sa souplesse : les exercices
La méthode McKenzie vise à évaluer et soulager les douleurs vertébrales mécaniques, ainsi que celles des articulations périphériques. Cette méthode permet au patient de traiter lui-même ses douleurs par des exercices, et de devenir ainsi l'acteur principal de sa guérison.
Robin McKenzie (1931-2013), physiothérapeute néo-zélandais, a mis au point cette technique de rééducation dans les anées 1960. Celle-ci s'est rapidement développée dans les pays anglo-saxons et en Europe du Nord. Appelé MDT en anglais, pour Mechanical Diagnosis and Therapy, le système englobe l'évaluation, le diagnostic et le traitement des problèmes de la colonne vertébrale et des membres.
Robin McKenzie a élaboré sa méthode en partant d'un constat simple : les patients souffrant d'une sciatique étaient soulagés lorsque leur rachis lombaire était positionné à l'inverse de la position douloureuse. L'évaluation du patient s'effectue donc dans différentes situations : debout, assis, allongé, et en pratiquant une flexion/extension, ou une flexion latérale. Une amélioration dans une posture donnée, qui implique une diminution de l'intensité de la douleur de la périphérie à la racine du membre, donne à l'examinateur des informations précieuses sur la préférence directionnelle.
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Le diagnostic
Un bilan précède tout traitement de type McKenzie. Il définit l'état de santé général du patient, ses antécédents et traitements passés et présents, et liste ses problèmes : ancienneté et localisation de la douleur (lombaire, dorsale, cervicale), mode d'apparition, intensité et incidences sur les activités du quotidien. Un examen postural et un examen des mouvements répétés s'ensuivent. Le bilan débouche sur une classification en syndrome :
- Le syndrome postural est lié au maintien de positions stressant les ligaments des disques intervertébraux. Comme son nom l'indique, il est induit par de mauvaises habitudes posturales, telles que décrites ci-dessus.
- Le syndrome de dérangement est relatif à un blocage ou à un déplacement au sein d'un ou de plusieurs disques intervertébraux.
- Le syndrome de dysfonction est établi lorsqu'une raideur ou une limitation d'amplitude articulaire est constatée, suite à la cicatrisation des ligaments d'un ou plusieurs disques intervertébraux.
Une stratégie de traitement est alors définie sur la base des constats effectués.
Le bilan est aussi l'occasion de mettre en évidence d'éventuelles urgences médicales qui pourraient constituer des contre-indications à l'application de la méthode. Le patient qui suit cette méthode est amené à effectuer, selon une périodicité définie (de quelques jours à quelques semaines), des exercices courts et précis conseillés par un praticien kinésithérapeute lors de séances didactiques, qui permettent une bonne compréhension. Des ajustements su sens du traitement ou de la force des exercices s'avèrent souvent utiles.
Exemple d'exercices McKenzie
Les exercices proposés par la méthode McKenzie sont un parfait complément à l’utilisation de coussins correcteurs de posture.
Voici un exemple d'exercices, effectués dans le cadre d'une prise en charge en extension et préférence directionnelle (majoritaire dans 80% des cas pour des douleurs lombaires et cervicales).
- Prone lying : Allongé sur le ventre, le patient positionne ses bras le long du corps et relâche le bas du dos et les fessiers pendant 30 à 60 secondes.
- Prone lying on elbows : Le patient est allongé sur le ventre, en appui sur les avant-bras, les coudes à l'aplomb des épaules. Avec les hanches et le bassin en contact avec le sol ou la table, il relâche le bas du dos et les fessiers durant 30 à 60 secondes, puis reprend la position précédente, "prone lying".
- Prone press-ups : Allongé sur le ventre, le patient a les mains ou les poings posés comme pour faire des pompes. Il se redresse en poussant sur les bras, jusqu'à extension complète des coudes et sans bouger hanches et bassin (qui doivent rester en contact avec le sol ou la table), durant 30 à 60 secondes, puis reprend la position "prone lying".
- Progressive extension using pillows : Il s'agit d'un étirement progressif à l'aide de coussins. Allongé sur le ventre, le patient place un coussin sous la poitrine et garde la position quelques minutes. Si la position lui paraît confortable, il ajoute un deuxième coussin au premier, garde la position, puis ajoute un troisième coussin si la sensation de confort perdure. Il maintient la position et revient à la première, "prone lying". Comme précédemment, les hanches et le bassin ne doivent pas bouger.
- Standing back extension : Les deux mains calées dans le creux du dos, le patient penche le haut du corps en arrière et garde la position.
La majorité des patients obtient un résultat positif suite à ces exercices. Ils réussissent ainsi à se soigner seuls en évitant la prise de médicaments. Le kinésithérapeute définit des programmes personnalisés en fonction des patients et de leur pathologie.
La méthode McKenzie est donc une technique de rééducation active particulièrement recommandée dans les pathologies du rachis d'origine mécanique, que ce soit lombalgies, dorsalgies, discopathies ou cervicalgies, et peut également s'avérer efficace en cas d'arthrose. Les corrections posturales et les exercices préconisés donnent aux patients la possibilité de soigner leur dos de manière autonome et durable.